
mercredi 2 à Toulouse
Journée internationale de la non-violence et nous sommes de retour sur Toulouse.
Départ de Soueich à 9h : le temps de remercier Françoise de son accueil, d’envisager des prolongements ici ou là et nous voilà sur la route. Ann qui a toujours rêvé de faire des « plans de coupe » nous fait le coup à trois reprises entre Aspet et Montsaunès. Chouette, voilà un rêve qui se réalise ! Continuons le chemin…
Arrivés sur l’autoroute, la voiture de Geneviève nous quitte pour tenter de regagner Toulouse à l’heure prévue avec notre interlocutrice de la ville. À l’arrivée sur Muret, un automobiliste nous signale un problème… effectivement, un coup d’œil dans le rétroviseur permet à Didier de constater que la barre de l’auvent du bus est à la perpendiculaire ! Heureusement pas de poteau ni d’arbre à ce niveau de l’autoroute et une aire d’arrêt d’urgence va permettre à notre Mac Gyver de l’Itinérance de procéder à la réparation. On a eu chaud !
Face à la place Anthonioz de Gaulle, les membres de l’équipe de l’accueil jeunes du Carrou (Ville de Toulouse), les représentants de l’équipe de Tarbes et Lannemezan sont déjà là aux côtés de bénévoles du Centre. Le bus fait grand effet sur les passants de la place. Il est midi et les retrouvailles sont chaleureuses.
Stationnement du bus et installation du kakémono du Centre pour permettre d’identifier la manifestation.
Et d’abord, préparer le repas : chacun sort de son sac ce dont il dispose et c’est autour de deux grandes tables, à l’ombre des arbres, que nous partageons ce temps de rencontre. La présentation croisée des personnes (chacun présente quelqu’un d’autre) donne l’occasion de commencer à envisager qu’une prochaine Itinérance pourrait être internationale…. voilà un nouveau rêve… Des animatrices d’autres associations du quartier passent nous saluer…
Les discussions vont bon train et il est temps de préparer le bus, d’installer les jeux, les bouteilles de valeur… et de réunir les lettres décorées à chaque étape pour constituer le mot « non-violence ». Cette dernière tâche obligera Chantal à quelques aller-retours sur Colomiers car fatigue aidant, elle en a oublié quelques unes. Et il nous faut tout le talent de Marie Odile pour transformer avec les moyens du bord le dernier E…. Là encore on a eu chaud.
Les premiers enfants arrivent, les passants intrigués regardent, posent des questions, s’assoient devant le film… Nous retrouvons l’ambiance de ruche des 11 jours de l’Itinérance, chacun-e à son poste explique, commente, présente… Il fait chaud sur la place, nous sommes fourbus et heureux.


Vient le moment de poser les lettres du mot « non-violence » sur le mur de briques rouges de la place. 12 personnes y contribuent avec le sourire. Merci à Julie pour la réalisation de ces lettres en carton que vous reverrez à d’autres occasions. Didier et Ann sollicitent un enfant pour leur prêter sa trottinette et cela permet un travelling latéral mémorable !
Le goûter partagé avec toutes les personnes présentes, du quartier, du Centre de ressources, des passants, des invités est un moment simple et chaleureux une fois encore.
Et puis vient l’heure de plier pour la dernière fois le bus et pour chacun de récupérer quelques affaires personnelles et de quitter la place.
Direction Colomiers où nous allons d’abord retrouver Martine qui fête le démarrage de son nouveau travail où la compétence sur les outils de la non-violence sera mise en oeuvre. Nous lui souhaitons bonne route à cette occasion et la garantissons de notre entier soutien.
Enfin, on ramène le bus au poney-club où il passera la nuit sans souci. Il est 20h30 et plane une envie de prolonger la soirée encore un peu. Alors, histoire de boucler la boucle, direction Tournefeuille et le restaurant de l’Utopia pour les derniers participants de l’Itinérance : Chantal, Geneviève, Didier, Elizabeth, Ann, Patricia, Christine. Sans commencer le bilan, chacun évoque des éclats de rire et des bons moments de cette aventure collective de promotion de la culture de la non-violence en Midi Pyrénées !
alors, si vous avez envie de nous dire ce que vous en pensez, comment vous avez vécu à votre façon cette Itinérance 2013, écrivez nous, Marie Odile compilera tout cela pour que nous puissions en tirer le plus d’enseignements possibles.
Merci à chacun-e !
« Marche aujourd’hui, marche demain, c’est en marchant que l’on fait du chemin ! »